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 le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية

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مُساهمةموضوع: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الإثنين أبريل 23, 2012 5:50 am








le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Letemps+27+aout



http://www.letemps.com.tn/article-65715.html





























Rencontre autour de «Baoussalet Sidi Enna…», nouveau roman de Salem Labbène






Une épopée humaine


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1335030082_CULT-NNN

Une
rencontre littéraire a eu lieu, vendredi 20 avril, au Club Tahar
Haddad, autour du nouveau roman paru récemment «« Baoussalet Sidi Enna…
», de Salem Labbène, alias Al Hakawati. Ce roman, paru en mars 2012, aux
éditions Ptypont Productions, a fait l’objet d’une étude critique de la
part du Pr Jalloul Azzouna en présence de l’auteur et un public assez
important de passionnés de littérature, du livre et de la lecture. Un
débat s’est déroulé après l’intervention du présentateur suivi d’une
séance de dédicace.





Réputé
aussi bien comme dramaturge que comme poète, Salem Labbène est auteur
de plusieurs recueils de poésie, inspirés de la tradition japonaise du
Haïku. Après une période de gestation et d'endurance dans l'écriture, il
nous livre aujourd’hui son premier roman, issu d’une longue expérience
littéraire, ayant publié sur le net des dizaines de nouvelles, en arabe
et en français. Ce nouveau roman a été préfacé par Jalloul Azzouna,
professeur de langue et de lettres françaises à l’Université de Tunis,
romancier, nouvelliste et critique littéraire, qui écrit dans sa préface
: « Nous pouvons dire sans exagération, que ce roman est une épopée
humaine à l’instar de « La Comédie Humaine » de Balzac, une véritable épopée dont les événements couvrent tout le territoire de la République… »


M.
Azzouna a pris d’abord la parole pour faire des remarques pertinentes
sur la démarche adoptée dans l’écriture de l’auteur qu’il qualifiait
d’un « bijoutier en train de ciseler son bijou » ; c’est que l’auteur se
fait remarquer autant par son style raffiné, brillanté et sans doute
recherché que par ses techniques narratives assez complexes qui
demandent une attention particulière de la part du lecteur : « C’est un
roman qui a coûté d’énormes efforts à l’auteur qui, j’ose dire, a mis
tant de précision et de méticulosité dans son travail. On peut
remarquer, malgré la complexité et l’interférence de différentes parties
et sous parties composant ce roman, qu’une certaine cohérence interne
est conservée tout au long du roman et qu’une organisation des faits est
parfaitement élaborée à la manière du dessin figurant à la première de
couverture. Le souci de l’auteur a toujours été la recherche du
perfectionnement …». M. Azzouna compare « Baoussalet Sidi Enna… » à une
petite épopée des temps modernes, dans la mesure où on y relate des
aventures héroïques qui s’étendent sur toute une année et couvrant
toutes les régions du pays. Il a par ailleurs souligné la cohabitation
des genres dans ce roman où, outre la narration et les procédés
romanesques, l’auteur a eu parfois recours à la poésie pour rompre la
monotonie et désennuyer le lecteur impatient ou avide d’atteindre très
vite le dénouement de l’histoire.


Hechmi KHALLADI



Salem Labbène : «Ce roman est l’aboutissement de mon expérience littéraire…»



Lors de cette rencontre, nous avons eu l’entretien suivant avec Salem Labbène, Al Hakawati, auteur du roman :

Le
Temps : Comment êtes-vous venu à l’écriture d’un roman, alors que vous
êtes connu surtout pour vos recueils de nouvelles et de poésie ?


Salem Labbène :
disons que la décision d’écrire un roman relève souvent du pur hasard.
J’ai écrit des nouvelles que bien souvent mes amis m’ont proposé de
transformer en romans ; mais pour moi, la forme compte peu, c’est le
contenu qui me tente le plus, quand on peut dire ce qu’on veut dans une
nouvelle, à quoi bon écrire tout un roman ? Pour revenir à votre
question, ce roman est l’aboutissement de mon expérience littéraire «
Mon année sur l’aile de la narration » que j’ai vécue, entre 2008 et
2009, en relevant le défi d’écrire chaque semaine un texte narratif en
arabe et en français que j’ai publié sur le net, jusqu’à un certain
moment où trois facteurs essentiels m’ont poussé à l’écriture du roman.
D’abord, le Club du Roman d’Aboul Kacem Chebbi à Ouardia où je lisais
chaque semaine une nouvelle production littéraire. Ensuite, je dois ma
décision à feu Jilani Bel Haj Yahia, qui fut l’un des fondateurs du
Club, avec qui j’ai eu une longue rencontre à l’issue de laquelle j’ai
pris ma décision d’écrire un roman. Enfin, c’est le cas de ma cousine,
titulaire d’une maîtrise d’arabe et sans travail depuis huit ans, chose
qui m’a beaucoup touché à tel point d’en faire le thème central de mon
roman.

*Pourriez-vous nous présenter, même sommairement, votre roman ?

-
En bref, c’est la maladie de tout un pays, de toute une jeunesse qui ne
croit plus en rien parce qu’elle est désœuvrée et à laquelle personne
ne s’intéresse et dont on s’en fout éperdument ! En écrivant ce roman,
j’ai fait le tour de toute la Tunisie,
en long et en large. Tous les noms des villes, des villages mentionnés
dans le roman ont fait l’objet d’une visite et d’une documentation sur
le terrain de ma part. le lecteur découvrira qu’il y a un certain
présage de ce qui s’est passé le 14 janvier 2011.


Propos recueillis par H.K








لوطون : جريدة يومية باللغة الفرنسية









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عدل سابقا من قبل شجون عاشقة في السبت أبريل 28, 2012 5:01 pm عدل 2 مرات
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winston

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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الإثنين أبريل 23, 2012 5:58 am

Je vous remercie
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الإثنين أبريل 23, 2012 4:18 pm




Quelle réaction de l’Etoile à Kairouan ?


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1335030825_p16n-1

On
arrive enfin, au bout de cet aller hors-saison. Alors qu’on est en
plein printemps, on eut, désigner officiellement le champion d’automne.


En
nettoyant les restes de ce demi championnat, on se prend à se remémorer
son parcours, ses particularités, sa démarche en dents de scie qui n’a
point aidé sa lecture faute de continuité.





Une
moitié de championnat qui a occupé tout un semestre, de pas moins de
deux douzaines de changements d’entraîneurs, de présidents en constant
déséquilibre, de grèves perlées, de sit-in souvent sauvages, de
mésentente entre clans portant les mêmes couleurs et même de procès en
justice. Bref, un aller mouvementé dans son environnement.


Sur
le plan plus technique, un élément a pesé de tout son poids : le huis
clos. Cet état de fait a imposé de nouvelles règles où l’avantage du
terrain a été amoindri. Des clubs dont une bonne partie reposait sur ce
qu’on appelle le douzième joueur, ont été doublement sanctionnés, sur le
plan matériel et sur celui psychologique. Mais peut-on accuser ces
circonstances d’être la seule raison du changement du profil de la
hiérarchie ?


Le fait que l’Espérance ait réussi à maintenir son statut malgré ce désavantage qui met en doute ce raisonnement.

Une
chose est néanmoins sûre : notre façon d’analyser les perspectives doit
être revue. Car, une métamorphose est en train de se produire dans
notre entendement du football traditionnel. Ce n’est pas un hasard que
le CAB ou l’ASMarsa aient dominé dans une large mesure le championnat de
cette saison ou du moins sa première moitié. Ces deux clubs ont
apparemment trouvé l’environnement idéal pour leur statut d’éternels
challengers dont les tout premiers rôles leurs étaient interdits quand
les grands traditionnels ne sont pas secoués par les crises internes.


Il
leur a suffi trois conditions qu’ils ont bien remplies : un recrutement
d’avant saison bien ciblé, des managers dotés de la confiance de leurs
employeurs et une préparation qui ne tenait pas compte d’un objectif
trop haut placé ce qui les aurait soumis à la pression. Le cas d’El
Gaouafel est à un degré moindre, similaire.


Cette quiétude n’a été troublée que par l’intrusion de l’Espérance et son réalisme à toute épreuve.

Le
retour ressemblera-t-il à l’aller ? C’est possible, mais cette
possibilité reste redevable d’une concentration continue, ce qui, pour
des clubs en point de mire va être ardu.


Mais
il faut, d’abord, pour l’Espérance et le CAB, régler un petit compte
entre eux pour épuiser l’aller. Ils ont choisi le Sud pour s’expliquer à
distance entre Sfax et Gabès et mettre l’écart entre à sa juste valeur.


Deux
rencontres assez difficiles pour la circonstance, mais si estimé le
CSSfaxien assez capable de mettre en échec le CAB, on voit mal l’ASGabès
réussir deux victoires en cinq jours. Question de déconcentration
oblige.


L’Etoile aura sûrement du mal à contenir la JSK
chez elle, ne serait-ce que par la pression qui pèse sur les
Kairouanais du fait d’une crise intérieur. El Gaouafel saura-t-il de son
côté, exploiter sa logistique qui va lui permettre de jouer chez lui ?
très possible puisque sur les sept fois qu’il a joué à Gafsa, il a
obtenu quatre victoires et trois nuls et sans aucune défaite.


M.ZOUBEIDI
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الإثنين أبريل 23, 2012 5:08 pm

winston* كتب:

Je vous remercie
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Je vous remercie de votre présence
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الثلاثاء أبريل 24, 2012 5:00 pm


Syrie



Les observateurs en tournée ;15 morts dans des violences

L’UE impose de nouvelles sanctions

Quinze
personnes ont encore été tuées hier en Syrie, où les observateurs
dépêchés par l’ONU pour surveiller le cessez-le-feu, violé
quotidiennement depuis son instauration, ont entamé leur deuxième
semaine de mission par des visites dans plusieurs régions.






Rebelles
et militants comptaient sur la présence des observateurs pour empêcher
de nouvelles entorses à la trêve entrée officiellement en vigueur le 12
avril, conformément au plan de l’émissaire international Kofi Annan,
mais les violences meurtrières se sont poursuivies.
Neuf
civils ont été tués à Hama (Centre) par les troupes du régime, un autre
près de Damas, et cinq soldats dans les régions de Deraa (Sud) et de
Hama, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).


De
son côté, l’agence officielle Sana a fait état de la mort de quatre
personnes, dont trois soldats, à Deraa et Hama, tués par des «groupes
terroristes armés».


L’équipe
restreinte d’observateurs -- qui devait à nouveau être renforcée de
deux membres hier -- s’est notamment rendue dans la ville rebelle de
Zabadani, à 47 km
au Nord-ouest de Damas, théâtre régulier de manifestations anti-régime
et de combats entre les troupes du régime et l’Armée syrienne libre
(ASL) qui regroupe des déserteurs.


Elle
a également visité Douma, selon des militants, au lendemain de violents
assauts durant lesquels trois civils ont péri dans cette banlieue de la
capitale. Des milliers de manifestants se sont rassemblés autour des
quatre Casques bleus qui visitaient la ville, scandant des slogans
réclamant la chute du régime et l’armement des rebelles de l’ASL, selon
des vidéos de militants.


L’équipe
«poursuit son travail, effectuant des visites quotidiennes et
établissant des contacts avec toutes les parties afin de préparer la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (Mismnus)», a déclaré Neeraj Singh, un responsable de l’équipe avancée de l’ONU.


D’autres
étaient à Al-Bab, dans la province d’Alep (Nord), au moment où les
forces gouvernementales menaient perquisitions et arrestations, selon
l’OSDH.


Parmi
les Casques bleus, deux restent désormais en permanence à Homs
(Centre), ville symbole de la révolte et de la répression dans le centre
du pays. Ils se sont rendus, selon Sana, dans le quartier Al-Waër.


L’OSDH
a recensé plus de 200 morts depuis son instauration, M. Annan a encore
appelé dimanche Damas à arrêter «une fois pour toutes» d’utiliser des
armes lourdes et à «les retirer des centres de population ».


Pour
accentuer la pression sur le régime de Bachar al-Assad qui semble
déterminé à poursuivre la répression de la contestation et à réduire les
poches de rébellion, l’Union européenne a voté un 14e train de sanctions, interdisant les exportations de produits de luxe vers la Syrie.


En
outre, l’UE a voté des restrictions sur le matériel servant à la
répression qui viennent compléter des listes déjà en vigueur depuis un
embargo sur les armes.


La Suisse
a durci elle aussi ses mesures, imposant des sanctions à l’encontre
d’Anisa et Asma Al-Assad, la mère et l’épouse du président Bachar
Al-Assad, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.


Enfin,
Paris a «condamné» l’inculpation de la blogueuse Razan Ghazzawi ainsi
que de sept jeunes militants des droits de l’Homme, jugeant
«inacceptable» leur comparution samedi devant une cour militaire à Damas

.

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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1السبت أبريل 28, 2012 4:59 pm


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1335594489_ZHAR-111

Rites



La fête du Zhar à Nabeul

La
fête du Zhar de Nabeul permet de redécouvrir les recettes et traditions
liées au produit de la région. Cette orange amère du bigaradier est le
symbole de Nabeul. Ainsi du 27 au 29 avril, la fête du Zhar met en
lumière métiers et recettes d'antan. Ainsi tous les amoureux des fleurs
d’orangers sont appelés à partager un week-end festif et riche en
découvertes: le bigaradier, une variété d'orangers cultivée en abondance
dans les vergers de Nabeul, sera à l'honneur.






Son
fruit, un peu amer mais très parfumé, permet de confectionner de
savoureuses confitures, des confiseries Sans oublier les fleurs dont on
extrait l'essence de néroli et l'eau de fleur d'oranger. Les familles
nabeuliennes passent des moments agréables autour de l’alambic en dosant
la quantité de fleurs et la température de l’eau qui permet l’obtention
de la meilleure qualité. Deux kilos de fleurs fourniront une fiasque
d’eau distillée de premier choix et une bouteille de second choix.
Pendant 40 jours, ces « fechkas » sont entreposés dans l’obscurité sous
une couverture. Le 40ème jour, ils sont exposés en plein soleil pour les
chauffer jusqu’à ce que le goulot se couvre de buée. Cet ensoleillement
va permettre à l’eau de fleur d’oranger de développer et de fixer son
parfum. Dès le 41ème jour, on peut consommer cette nouvelle eau de fleur
d’oranger et surtout découvrir si elle est réussie.



La fechka se vend entre 15 et 20 dinars



Ces
fleurs passent aussi dans des alambics industriels où on extrait du
néroli. Cette denrée nous fait entrer de devises puisque le prix d’un kg
de néroli oscille entre 3 et 4 dinars.


Les
parfumeurs ne l’oublient pas pour composer leurs huiles florales en
haute parfumerie. C’est le cas de Jean Paul Guerlain qui ne cesse de
fabriquer des parfums floraux et doux à l'huile essentielle de Néroli de
Nabeul.Bien sûr, tout au long du week-end, la Fête de la bigarade
donnera lieu à une foule d'animations le long de l’avenue Habib
Bourguiba en face du Monoprix où une grande tente a été aménagée en vue
d’accueillir les hôtes de Nabeul qui découvriront la façon de distiller
traditionnellement le zhar . Pour mieux profiter des saveurs de la
bigarade, les visiteurs pourront aussi déguster des mets et des
pâtisseries confectionnés à partir du zhar.


Kamel Bouaouina
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1السبت أبريل 28, 2012 5:01 pm


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1335593894_PAIN-111

Partager l’expérience indonésienne en matière de démocratie



«Le pain à lui seul, ne suffit pas»

Hier
à Tunis le tout Tunis politique était au rendez-vous de cette rencontre
unique en son genre où les partis, toutes tendances idéologiques
confondues étaient conviés pour en savoir plus sur l’expérience
indonésienne en matière de démocratie.






L’occasion
était la tenue d’un séminaire ayant pour thématique « Le processus
démocratique en Indonésie : partager l’expérience indonésienne avec la
Tunisie ». La première question était donc de comprendre le pourquoi de
cette rencontre en ces temps de bouillonnement idéologiques et de
tiraillements douloureux sous nos cieux, et puis aussi de savoir
pourquoi l’Indonésie en particulier et non pas un pays occidental où la
démocratie n’y est pas a ses premiers balbutiements ?

La
réponse était évidente aux yeux de cette assistance nombreuse qui sans
pour autant chercher à tourner le dos à l’expérience occidentale en
matière de démocratie, tente un tant soi peu, de s’ouvrir sur l’Asie et
de connaître davantage un pays que bon nombre d’entre nous ne
connaissent qu’à travers la carte. L’Indonésie aujourd’hui, le pays et
d’après les intervenants lors de ce séminaire, est parmi les plus
grandes démocraties du monde même s’il ne s’est familiarisé avec ce
concept que depuis seulement 14 ans. Une avancée en matière de libertés
qui lui vaut un taux de croissance assez appréciable en ces temps de
crise, étant de 6,5% l’année dernière. Mais la question reste à savoir
comment ce pays qui vivait sous la coupe d’un régime autoritaire du
temps de l’ancien président Suharto , est-il parvenu à franchir d’une
enjambée autant de problèmes économiques et sociaux liés au chômage et à
la pauvreté, notamment ?


«Mon
pays a compris que le pain à lui seul ne suffisait pas pour la vie et
que l’on ne peut pas imaginer un développement durable sans
démocratie. » avance Hassan Wirajuda, conseiller du président indonésien
pour les affaires étrangères et ancien ministre des affaires étrangères
en Indonésie. Tout le monde conviendra à dire tout comme l’intervenant
que le processus démocratique est un chemin log sinueux et semé
d’embûches qui commence avec des élections libres et transparentes. Car
comme le dit si bien Hédi Abbas le Secrétaire d’Etat auprès du ministre
des Affaires étrangères, chargé des Affaires Amérique et Asie « la
démocratie est un concept ouvert qui commence avec le développement des
institutions pour devenir une culture. » Les intervenants lors de ce
séminaire seront unanimes, en ce sens, pour considérer la période de
confusion et de brouillement de cartes, propre à nous en ces temps
critiques comme étant l’apanage de toute transition démocratique et
qu’elle est positive. «La démocratie n’est pas uniquement des élections
réussies » fait remarquer Hassan Wirajuda. Une idée reprise par Amien
Rais, ancien président de l’Assemblée consultative du peuple en
Indonésie qui dit « qu’il ne suffit pas de dire bye-bye au dictateur
mais d’assurer une bonne succession. »


Qu’en
est-il des critères d’une bonne succession ? Selon Hassan Wirajuda, une
bonne succession suppose la mise en œuvre d’un calendrier pour les
réformes qui passe entre autres par la défense de la loi et de sa
suprématie. Pour Amien Rais , il est des principes de réforme à observer
dans tout processus démocratique dont la réforme de la Constitution qui
doit être exhaustive pour ne pas laisser la place à des âmes
malintentionnées pour en faire mauvaise interprétation. Toujours selon
lui il faut donner leurs autonomies aux grandes régions du pays.




Islam et politique font-ils bon ménage ?



Mais
on n’aurait pas imaginé cette rencontre sans pour autant poser la
sacro-sainte question de l’Islam dans sa relation à la chose politique
et surtout de répondre au questionnement qui revient à chaque fois comme
un leitmotiv et revient à savoir si l’Islam est un danger ou encore si
l’Islam est compatible avec la démocratie. La question semble agacer
Amien Rais qui est considéré dans son pays, l’Indonésie, comme étant un
éminent politique ayant inspiré le mouvement de réforme qui avait forcé
la démission du président Suharto en 1998. Il est aussi, entre autres,
le président de l’organisation musulmane « Muhammadiyah », l’une des
deux plus grandes organisations musulmanes en Indonésie avec la « Nahda
des Ulémas ». Selon lui « Je trouve humiliant le fait de chercher à
savoir s’il y a une quelconque compatibilité entre l’Islam et la
démocratie. L’Islam a des valeurs universelles qui lui sont propres
depuis l’ère du temps alors que la démocratie est un concept nouveau
crée par des humains. Le plus correct serait de poser la question
autrement est-ce que la démocratie est compatible avec l’Islam ? »
dit-il en expliquant dans un autre contexte que « l’islamophobie est un
fait qu’il faut prendre en considération dans un pays comme la Tunisie
observée de près par des gens qui ignorent l’Islam et ne peuvent que
haïr notre religion sans chercher à l’appréhender. » Amien rais qui a
présenté un exposé sur le « rôle de l’Umma islamique dans la transition
démocratique en Indonésie » a expliqué qu’en Indonésie deux mouvements
religieux se distinguent la Muhammadiyah et la Nahda et que cela n’a pas
empêché d’après ses dires « des stupides » qui ne sont autres que les
extrémistes fondamentalistes à faire du bruit. Ces personnes qu’il
qualifie aussi de marionnettes ne représentent dans son pays que 1 ou 2%
de la communauté musulmane. La réussite de l’Islam en tant que
philosophie dans un pays comme l’Indonésie selon Amien Rais est
redevable au fait que les gens qui gouvernent le pays ont compris qu’il
fallait prendre en considération les différentes appartenances
religieuses des Indonésiens même si l’Islam est majoritaire. L’Indonésie
étant un pays où cohabitent plus de 300 groupes ethniques. Il a rappelé
en ce sens que l’Indonésie avait lors de son processus démocratique à
gérer les relations entre islamistes et sécularistes.




Débat sur la Chariaâ



Hassan
Wirajuda considère, dans la foulée, que son pays a réussi à « trouver
un compromis pour accommoder l’Islam dans le cadre d’une vision
politique au lieu de parler d’un concept direct se résumant dans
l’application de la Charia » Il a rappelé qu’un débat houleux a
accompagné le processus démocratique dans son pays et qu’il est du sort
de la Tunisie actuellement de trouver ce compromis. Les conférenciers
qui ont relevé beaucoup de points communs entre le processus
démocratique en Indonésie et celui que nous vivons actuellement en
Tunisie. Ils demeurent, par ailleurs, optimistes pour la réussite du
nôtre, considérant que nous sommes en avancée par rapport à des pays du
dit printemps arabes comme l’Egypte.



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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الجمعة مايو 04, 2012 4:20 pm


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1336070833_NABIL-karoui

Verdict dans l’affaire Nessma :



La liberté d’expression réprimée

• Amendes de 2400 dinars pour Nabil Karoui, et de 1200 pour Nédia Jamel et Hédi Boughnim, accusés de complicité

Quels chefs d’inculpation ont été retenus dans l’affaire Nessma pour déclarer coupables, Nabil Karoui et ses deux complices ?

Au
départ les accusés ont été inculpés de trouble à l’ordre public,
atteinte aux bonnes mœurs, ainsi que d’atteinte aux valeurs de la
religion.






Ce dernier chef d’inculpation n’a pas été retenu pour des raisons de vice de procédure.
Délits de presse ou de droit commun ?

Les
faits reprochés aux accusés sont justiciables selon les avocats de la
défense, du code de la presse et non du code pénal. Le nouveau
décret-loi sur la liberté de la presse ne prévoit aucunement de peine de
prison. Or les deux chefs d’accusations qui ont été retenus à savoir,
le trouble à l’ordre public et l’atteinte aux bonnes mœurs sont des
délits de droit commun, et les accusés de ces délits peuvent encourir
des peines privatives de liberté.


Inculpation non fondée

L’accusation
en vertu d’articles du code pénal, intégrés de surcroît au code de la
presse, sous le régime révolu, est sans fondement pour une double
raison : les faits ne sont pas des délits de droit commun, d’une part et
d’autre part, l’ancien code de la presse est désormais caduc, depuis la
promulgation du code sur la défense de la liberté de la presse en
novembre 2011.


Un verdict mi figue mi raisin

Hier
matin le tribunal a rendu son verdict dans cette affaire, en condamnant
Nabil Karoui à 2400 dinars d’amende alors que ses deux complices, Nadia
Jamel qui a assuré le doublage du film incriminé et Hédi Boughnim,
responsable du service visionnage ont écopé, chacun d’une amende de 1200
dinars d’amende.


Peut-on dire que le jugement dans cette affaire a été clément ?

D’aucuns
estiment qu’il ne l’est nullement et qu’il s’agit d’une forme de
répression à l’égard de la liberté d’expression. Ceux qui soutiennent
cette thèse, estiment qu’il n’y avait même pas lieu d’engager des
poursuites, car il n’y a aucun trouble à l’ordre public par la diffusion
télévisée d’un film de dessin animé.


D’autres
observateurs estiment que le fait par le juge de prononcer une simple
amende, est une manière de ménager la chèvre et le chou.


Les
accusés ne l’entendent pas de cette oreille, selon leurs avocats qui
comptent bel et bien interjeter appel, ne serait-ce que pour le
principe.


Un verdict qui tombe un 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse !

Les
coïncidences ne sont-elles pas « les pires ennemies de la vérité ? »
comme l’a affirmé Gaston Leroux,, avocat et journaliste français du
siècle dernier.


Ahmed NEMLAGHI

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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الجمعة مايو 04, 2012 4:21 pm



Volley-ball - Recours contre la liste de Ben Slimène



Verdict le 16 mai

Le
CNAS rendra son verdict le 16 mai. Le recours des Ben Châabène et
Bouslama concerne le fameux article 39 et l’éligibilité d’un des membres
de la liste de Ben Slimène.


Ils
reprochaient à la liste de Ben Slimène de s’appuyer sur un texte
juridique différent de celui remis aux autres listes lors des dernières
élections du bureau fédéral.






Les membres de la CNAS
se sont réunis avant hier et ont entendu les différentes parties dans
une ambiance un peu agitée…Rappelons que le verdict du CNAS sera
irrévocable et ne pourra faire l’objet d’aucun appel. Quand il sera
rendu public, il faudra se contenter de l’accepter et ne rien faire pour
rendre la vie difficile au vainqueur. Le perdant devra faire preuve de
sagesse et, éventuellement, tendre la main au vainqueur pour lui
proposer de l’aider dans sa tentative de redresser la barre.

La finale de la coupe reporté au 26mai

La
finale de la coupe de Tunisie aura finalement lieu le 26 mai. C’est la
décision qui a été prise suite à la réunion du bureau fédéral d’hier.


La
disponibilité très réduite du palais des Sports d’El Menzah est pour
beaucoup derrière ce report qui ne change en rien au programme de
travail de Fethi Mkaouer. Cette décision ne laissera pas assez de temps
pour les internationaux de respirer, de se reposer avant de reprendre le
travail avec l’équipe nationale.


M.A

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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الجمعة مايو 04, 2012 4:22 pm



Force de sécurité à Sfax



Retour à la normale

Suite
à l’intervention de l’Union des Syndicats des Forces de sécurité, tous
les mouvements de protestations décidés lors du sit-in du mercredi 02
mai courant à Sfax ont été annulés hier. Contrairement aux craintes
nourries par les citoyens, la bonne marche des services a continué à
être assurée comme d'habitude.






D'abord
un petit rappel : le syndicat régional des forces de sécurité à Sfax
ainsi que le syndicat national des forces de sécurité intérieure avaient
organisé mercredi 02 mai un sit-in en signe de protestation contre le
verdict rendu par le Tribunal Militaire Permanent de Sfax à l'encontre
de deux de leurs collègues, jugé « arbitraire et insensé » par le corps
sécuritaire.

Deux
communiqués ont été rendus publics lors du sit-in. Celui de l'Union
Régionale des Forces de sécurité contient onze points se déclinant en
décisions dont cinq à effet immédiat. Parmi les décisions prises il y a
lieu de citer le boycott aujourd’hui des audiences de tous les tribunaux
de la région, le retrait de tous les agents en faction devant les
institutions financières et bancaires et le refus d'assurer la sécurité
des manifestations sportives et culturelles. D'autres décisions portent
sur l'annonce du refus d'exécution des mandats d'amener émanant des
juridictions militaires et de l'arrestation des personnes recherchées
par ces mêmes juridictions. D'après Abderrazak Hamza, de l'Union
Régionale des Syndicats des Forces de Sécurité, à Sfax, l’Union
Nationale est entretemps intervenue pour calmer le jeu et donner ses
instructions en vue d'annuler toutes les décisions annoncées par le
communiqué du mercredi 02 mai. Chose faite hier, puisque, d'après notre
source syndicale, aucune perturbation dans la marche des services n’a
été enregistrée hier et que l'activité du corps de sécurité s’est
normalement poursuivie.


Pour
sa part, Nabil Gasmi, les adhérents au Syndicat Régional des Forces de
Sécurité Intérieures, dont il est le secrétaire général, ont décidé
d'arborer le brassard rouge durant quatre jours successifs, en plus de
la participation à deux sit-ins les mercredis et jeudis 02 et 03 mai
2012, pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis du jugement rendu par
le Tribunal Militaire Permanent de Sfax. Leurs demandes, contenu dans
leur communiqué rendu public, s'articulent essentiellement sur trois
points majeurs : premièrement, la nécessité de réformer et d'assainir la
magistrature et de ne pas politiser les procès intentés à l'encontre
des membres des forces de sécurité, et deuxièmement la nécessité de
livrer les noms des assassins des martyrs parmi le corps de sécurité.
Troisièmement, le communiqué demande à ce que leurs collègues de
Kerkennah soient rejugés devant « Une cour de justice indépendante »


Taieb LAJILI
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الجمعة مايو 04, 2012 4:23 pm


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Médias et Démocratie



Processus en gestation

La presse est-elle libre ? Et arrive-t-elle à servir la Démocratie ? La question qui n’a pas cessé d’alimenter les débats depuis la Révolution a été le thème principal de la journée mondiale de la liberté de la presse.



Kamel Laâbidi : «La presse doit tout d’abord être indépendante »

« Avant
de servir la démocratie, la presse doit être libre, indépendante et
objective conforme aux critères professionnels », affirme Kamel Laâbidi,
président de l’l’Instance nationale pour la réforme de l’information et
de la communication (INRIC). Selon Laâbidi, ceci demande beaucoup de
transparence et de sens de l’engagement et ne peut être réalisable
qu’avec l’élaboration d’un texte consacrant la liberté de la presse au
sein de la nouvelle Constituante.





«Nous
ne pouvons pas parler d’une presse réellement indépendante mais nous
pouvons quand même l’espérer avec un statut constitutionnel de la
liberté d’expression dans la Tunisie de l’après Révolution »




Jawhar Ben Mbarek : «Nous sommes encore loin d’en parler »

L’avis
de Kamel Laâbidi n’a pas été largement partagé par Jawhar Ben Mbarek,
chef du réseau Dostourna qui affirme que les nouveaux dirigeants du pays
ne sont pas encore prêts pour une presse libre et indépendante.
«Malheureusement, après une année de la Révolution
et avec les dizaines d’associations et les centaines de représentants
de la société civile appelant à une presse libre et transparente, nous
sommes encore loin d’en parler », note Jawhar. Avant de finir, le chef
du réseau Dostourna a pointé du doigt la mise à l’écart de manière
«déplacée» des responsables d’institutions médiatiques, dont le
Directeur général de la radio nationale Habib Belaïd en insistant que
c’est une attaque directe à la liberté de la presse. « Avec ces
décisions et la suggestion de Lotfi Zitoun qui a parler d’une tentative
de privatiser la chaîne de télévision publique «Al Watanya», première
dans l’audimat, on ne s’attendra qu’au pire ! »




Emna Mnif : «Il s’agit d’un rêve tant souhaité»

Pour
sa part, Emna Mnif a déclaré que la liberté de la presse demeure un
rêve tant souhaité par les Tunisiens ayant souffert de la tyrannie de
Ben Ali et souffrant encore de la même oppression après la Révolution.
« Au lieu de fêter la liberté de l’expression dans un pays libéré d’un
dictateur, nous avons assisté à une série de campagnes médiatiques
orchestrées contre les politiciens et militants de la société civile,
modernistes et progressistes, de la part d’organes de presse se
présentant comme indépendants et intègres’’ », note-t-elle en ajoutant,
que « de telles pratiques ne sauraient aucunement servir la mise à
niveau du secteur de l’information » et en appelant tous les Tunisiens
« libres et indépendants » à se serrer les coudes et faire face à ces
tentatives de remettre à zéro la marge de liberté gagnée par le secteur
de l’information.




Hichem Snoussi : «On doit s’inspirer des expériences étrangères»

Hichem
Snoussi, président du bureau Article 19 et expert en journalisme a,
quant à lui, parlé de l’importance de se comparer aux autres pays ayant
vécu la même période de transition démocratique. Pour lui, la liberté de
la presse n’est pas du tout une chose facile. « Il s’agit d’une
mentalité, d’une conduite et d’une grande responsabilité qui ne peuvent
pas naître du jour au lendemain. Par la suite, le gouvernement de
transition est appelé à s’inspirer des expériences étrangères afin de
répondre aux attentes d’un peuple assoiffé de liberté d’expression et
d’information après de longues années vécues sous la dictature du
président déchu.


Samah MEFTAH

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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الخميس مايو 10, 2012 5:52 am


Bataille pour les visas; guerre des agences


le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية 1336506201_p1n-1600

• Nouvelles exigences des Saoudiens : plus de Tunisiens pelèrins de moins de 35 ans

Des
dizaines de pèlerins ont dû reporter leurs vols vers les lieux pour non
obtention de leurs visas pour des raisons « objectives », selon le
ministre des Affaires étrangères. Après cinq jours de retard, l’affaire
des visas a été réglée mais d’autres problèmes semblent encore
préoccuper le ministère ainsi que la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV).





Des visas non obtenus…
Samedi
dernier, des dizaines des pèlerins ont observé un Sit-in devant
l’agence de voyages «Monatazah Gammarth » , seule concernée du
pèlerinage, afin de contester contre la non obtention de leurs visas
pour des vols prévus pour jeudi et vendredi derniers. « Les sit-inneurs
sont furieux et on ne peut que comprendre leur colère. Ce sont des gens
venus des quatre coins de la Tunisie
en espérant rejoindre les lieux saints mais qui se sont trouvés obligés
de passer trois jours à l’aéroport sans visas et sans explications »,
crie un employé à « Montazah Gammarth » qui a préféré ne pas citer son
nom mais qui a tenu à ajouter qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de
certaines agences qui s’estiment aptes à voler de leurs propres ailes,
et réclament la libéralisation du pèlerinage et de la Omra,
voire la disparition pure et simple de l’agence. « Mis à part la non
obtention des visas, ces pèlerins ont été influencés par ces agences qui
essayent depuis un bon moment de briser la confiance entre notre agence
et les candidats pour le pèlerinage. Au fait, si c’était une action
sans aucun préjugé, ce Sit-in devrait être organisé devant le ministère
des Affaires religieuses vu que c’est la première concernée des visas
des pèlerins », renchérit l’employé.


« Nous
sommes majeurs et vaccinés et nous sommes les seuls responsables de ce
Sit-in », répond Salah Touzri, 65 ans qui affirme avoir passé trois
nuitées à l’aéroport à cause du problème des visas ». Selon Salah, la
majorité des sit-inneurs sont des originaires du sud et du sud-ouest du
pays. « Rentrer chez nous veut dire laisser tomber les 1500 dinars qu’on
a payés comme tarif du pèlerinage ainsi que le rêve de visiter les
lieux saints avant de rendre l’âme ». De même avis que Salah, Majida qui
était présente avec son mari et ses deux filles précise que les
pèlerins n’ont aucun rapport avec le ministère des Affaires religieuses
et que l’agence « Monazah Gammarth» est le seul vis-à-vis de ces
«pauvres vieillards’ ».


Après
quelques heures passées devant l’agence, le Sit-in a été, justement,
virevolté vers le ministère des Affaires religieuses où a été accueilli
un groupe représentant les manifestants par le ministre concerné. Durant
la rencontre, les pèlerins ont réclamé l’obtention immédiate de leurs
visas. «Les retards constatés dans les départs pour la Omra
relèvent de difficultés objectives. Les pèlerins ont le plein droit de
contester contre ce retard dû en premier lieu à la fermeture du siège de
l’ambassade pour vendredi et samedi », note Noureddine Khademi en
insistant que les relations tuniso-saoudiennes sont toujours fortes et
très soudées ». Preuve à l’appui: Deux heures après la rencontre, Les
visas ont été accordés aux concernés.


Nouvelles exigences des Saoudiens…

Lors
de la rencontre qui a suivi le Sit-in, Noureddine Khademi a tenu, entre
autres, à parler de nouvelles exigences lancées par les autorités
saoudiennes. « En étant toujours fidèles aux bonnes relations entre les
deux pays, les autorités saoudiennes sont soucieuses de voir tous les
pèlerins rentrer à temps dans leurs pays respectifs. Malheureusement, au
cours de l’année dernière les autorités saoudiennes ont enregistré en
moyenne 3% de défection parmi nos candidats » dit-il en appelant tous
les Tunisiens désireux de visiter la Mecque à se conformer aux délais de leurs voyages.


«Apparemment,
le ministre a oublié de mentionner l’autre nouvelle qui dit que les
visas sont strictement interdits pour les tunisiens âgés de moins de 35
ans » déclare Rafik, 26 ans avec un cancer en troisième phase. « Je suis
cancéreux et je ne sais pas combien me reste avant de décéder. Les
autorités saoudiennes ont refusé ma demande de visa pour une seule
raison : mon âge ».


La
réponse de l’ambassade était claire : plusieurs jeunes pèlerins’
tunisiens partent vers les lieux saints avec l’intention d’y rester pour
travailler sans papiers ni autorisation légale. Pour cela le Royaume
des Saouds a décidé de ne plus recevoir de Tunisiens de moins de 35 ans.


La FTAV hausse le ton !

« Les
pèlerins tunisiens sont de plus en plus confrontés à des difficultés de
tout genre ce qui ne peut plus passer en inaperçu ! », réclame Mohammed
Ali Toumi, PDG de la FTAV.
« En temps normal, les habitants d’un pays qui compte plus de 600
agences de voyages n’ont pas à attendre des mois pour recevoir une
réponse concernant les détails, les conditions ou les règlements du
pèlerinage. De plus, nous devons exiger plus de flexibilité de la part
des autorités saoudiennes pour garantir des conditions favorables en
faveur de nos candidats qui sont dans la majorité des personnes d’âge
avancé » augmente-t-il. Dans le même cadre, une réunion s’est tenue hier
au siège de la FTAV et à la quelle ont participé des représentants de la FTV,
de l’agence Montazah Gammarth et du ministère des Affaires religieuses
pour négocier le recours aux services d’un deuxième opérateur saoudien
afin de mieux répondre aux besoins de pèlerins Tunisiens.


Samah MEFTAH
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مُساهمةموضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية   le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية Icon_minitime1الخميس مايو 10, 2012 5:54 am



Face à la passivité du gouvernement provisoire






Hier, grève générale à Redeyef


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Une désobéissance civile est prévue pour la fin du mois

Une
grève générale a été observée, hier, à Redeyef en guise de réponse à
l’indifférence et au désengagement du gouvernement par rapport aux
revendications sociales des citoyens, en plus de sa passivité vis-à-vis
des négociations et accords qui tardent toujours à se concrétiser.


Qualifiée
de réussie, la grève a été respectée dans tous les secteurs. « Nous
avons enregistré la participation de 99 % des habitants de Redeyef à
l’exception d’un groupe de Rcédistes et de Nahdaouis », annonce Adnane
Hajji, syndicaliste. En fait, « la grève a été décrétée pour attirer
l’attention du gouvernement provisoire qui ne bouge pas d’un cran face
aux revendications sociales et économiques des citoyens », rappelle M.
Hajji, tout en annonçant « qu’une désobéissance civile est prévue à la
fin du mois en cas où les responsables au pouvoir ne concrétisent pas
les accords ayant fait l’objet de négociation depuis des mois ».


Le
combat pour une vie décente n’a pas l’air de s’arrêter au bassin minier
notamment, dans la ville de Redeyef, où les signes de délaissement,
d’indifférence et de négligence sont ostentatoires. En fait rien ne
change dans la délégation même, après la Révolution
du 14 janvier. Infrastructure délabrée, taux de chômage élevé, manque
d’établissements étatiques où, les citoyens peuvent accomplir leurs
procédures administratives (CNSS, CNAM, CNRPS…) sans être obligés de se
déplacer des kilomètres... Le tableau reste, malheureusement, sombre
dans cette ville qui ne cesse de revendiquer son droit au développement
et à une meilleure qualité de vie, où l’être humain pourrait y vivre
dignement. C’est dans ce cadre d’ailleurs, que s’inscrit la bataille
menée depuis déjà des années par les citoyens. Une bataille qui n’est
pas prête de s’arrêter, car, les autochtones de Redeyef sont déterminés,
plus que jamais, à forcer le destin pour changer leur sort et jouir
ainsi, de leurs droits économiques et sociaux, dont ils ont été toujours
privés. Ils multiplient d’ailleurs, les formes de militantisme pour
observer hier, une grève générale après la manifestation organisée lundi
30 avril, à l’avenue Habib Bourguiba. Ce n’est pas tout. Ils sont même,
prêts à aller plus loin dans leurs actes de contestation, si le
gouvernement provisoire ne manifeste pas une bonne volonté à résoudre
les problèmes qui se posent dans la zone et honorer à ses engagements. A
cet effet, Adnane Hajji, rappelle que « toutes les négociations faites
et les accords accomplis avec le ministère des Affaires Sociales n’ont
pas été concrétisés et sont carrément, négligés par le ministre de
l’Industrie ». A bout de patience, les grévistes ont décidé de réagir
ainsi parce que « aucun signe, ni message positif n’ont été adressés par
le gouvernement provisoire aux citoyens», tenait à dire M. Hajji. « Il
néglige d’ailleurs, les 19 grévistes de la faim ainsi que les
sit-inneurs, campant depuis des mois dans le siège de la direction
locale du ministère de l’Agriculture », critique le leader du bassin
minier.


Autres formes de protestations

«
Face à cette situation, nous sommes obligés de passer à une vitesse
supérieure et à changer les formes de protestations », attire
l’attention le syndicaliste tout en adressant un message clair au
gouvernement provisoire. « Ce dernier doit s’attendre à une
désobéissance civile à Rédeyef s’il ne prend pas des mesures concrètes
pour satisfaire les revendications sociales des citoyens d’ici la fin du
mois », annonce Adnane Hajji sur un ton très déterminé. « Il n’a dès
lors qu’à assumer ses responsabilités », enchaîne le syndicaliste.


Des
mois se sont écoulés depuis que le gouvernement provisoire est au
pouvoir, mais rien ne change au niveau des droits économiques et sociaux
des Tunisiens essentiellement, ceux vivant dans les zones sous
développées. Au contraire, leur quotidien devient de plus en plus
difficile, avec la hausse des indices des prix, l’inflation et la
régression du pouvoir d’achat accompagné de la passivité des hauts
responsables. Mais jusqu’à quand ? Nul ne sait si c’est provisoire, ou
c’est le provisoire qui dure.


Sana FARHAT




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