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| | le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية | |
| كاتب الموضوع | رسالة |
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أحلام الدنيا عميد المشرفين
عدد المساهمات : 3811 نقاط : 9846 تاريخ التسجيل : 16/02/2012 الموقع : انثى يشتهي القمر ان يمتزج بها; ..!!
| موضوع: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الإثنين أبريل 23, 2012 5:50 am | |
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http://www.letemps.com.tn/article-65715.html Rencontre autour de «Baoussalet Sidi Enna…», nouveau roman de Salem Labbène
Une épopée humaine |
| Une rencontre littéraire a eu lieu, vendredi 20 avril, au Club Tahar Haddad, autour du nouveau roman paru récemment «« Baoussalet Sidi Enna… », de Salem Labbène, alias Al Hakawati. Ce roman, paru en mars 2012, aux éditions Ptypont Productions, a fait l’objet d’une étude critique de la part du Pr Jalloul Azzouna en présence de l’auteur et un public assez important de passionnés de littérature, du livre et de la lecture. Un débat s’est déroulé après l’intervention du présentateur suivi d’une séance de dédicace.
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Réputé aussi bien comme dramaturge que comme poète, Salem Labbène est auteur de plusieurs recueils de poésie, inspirés de la tradition japonaise du Haïku. Après une période de gestation et d'endurance dans l'écriture, il nous livre aujourd’hui son premier roman, issu d’une longue expérience littéraire, ayant publié sur le net des dizaines de nouvelles, en arabe et en français. Ce nouveau roman a été préfacé par Jalloul Azzouna, professeur de langue et de lettres françaises à l’Université de Tunis, romancier, nouvelliste et critique littéraire, qui écrit dans sa préface : « Nous pouvons dire sans exagération, que ce roman est une épopée humaine à l’instar de « La Comédie Humaine » de Balzac, une véritable épopée dont les événements couvrent tout le territoire de la République… »
M. Azzouna a pris d’abord la parole pour faire des remarques pertinentes sur la démarche adoptée dans l’écriture de l’auteur qu’il qualifiait d’un « bijoutier en train de ciseler son bijou » ; c’est que l’auteur se fait remarquer autant par son style raffiné, brillanté et sans doute recherché que par ses techniques narratives assez complexes qui demandent une attention particulière de la part du lecteur : « C’est un roman qui a coûté d’énormes efforts à l’auteur qui, j’ose dire, a mis tant de précision et de méticulosité dans son travail. On peut remarquer, malgré la complexité et l’interférence de différentes parties et sous parties composant ce roman, qu’une certaine cohérence interne est conservée tout au long du roman et qu’une organisation des faits est parfaitement élaborée à la manière du dessin figurant à la première de couverture. Le souci de l’auteur a toujours été la recherche du perfectionnement …». M. Azzouna compare « Baoussalet Sidi Enna… » à une petite épopée des temps modernes, dans la mesure où on y relate des aventures héroïques qui s’étendent sur toute une année et couvrant toutes les régions du pays. Il a par ailleurs souligné la cohabitation des genres dans ce roman où, outre la narration et les procédés romanesques, l’auteur a eu parfois recours à la poésie pour rompre la monotonie et désennuyer le lecteur impatient ou avide d’atteindre très vite le dénouement de l’histoire.
Hechmi KHALLADI
Salem Labbène : «Ce roman est l’aboutissement de mon expérience littéraire…»
Lors de cette rencontre, nous avons eu l’entretien suivant avec Salem Labbène, Al Hakawati, auteur du roman :
Le Temps : Comment êtes-vous venu à l’écriture d’un roman, alors que vous êtes connu surtout pour vos recueils de nouvelles et de poésie ?
Salem Labbène : disons que la décision d’écrire un roman relève souvent du pur hasard. J’ai écrit des nouvelles que bien souvent mes amis m’ont proposé de transformer en romans ; mais pour moi, la forme compte peu, c’est le contenu qui me tente le plus, quand on peut dire ce qu’on veut dans une nouvelle, à quoi bon écrire tout un roman ? Pour revenir à votre question, ce roman est l’aboutissement de mon expérience littéraire « Mon année sur l’aile de la narration » que j’ai vécue, entre 2008 et 2009, en relevant le défi d’écrire chaque semaine un texte narratif en arabe et en français que j’ai publié sur le net, jusqu’à un certain moment où trois facteurs essentiels m’ont poussé à l’écriture du roman. D’abord, le Club du Roman d’Aboul Kacem Chebbi à Ouardia où je lisais chaque semaine une nouvelle production littéraire. Ensuite, je dois ma décision à feu Jilani Bel Haj Yahia, qui fut l’un des fondateurs du Club, avec qui j’ai eu une longue rencontre à l’issue de laquelle j’ai pris ma décision d’écrire un roman. Enfin, c’est le cas de ma cousine, titulaire d’une maîtrise d’arabe et sans travail depuis huit ans, chose qui m’a beaucoup touché à tel point d’en faire le thème central de mon roman.
*Pourriez-vous nous présenter, même sommairement, votre roman ?
- En bref, c’est la maladie de tout un pays, de toute une jeunesse qui ne croit plus en rien parce qu’elle est désœuvrée et à laquelle personne ne s’intéresse et dont on s’en fout éperdument ! En écrivant ce roman, j’ai fait le tour de toute la Tunisie, en long et en large. Tous les noms des villes, des villages mentionnés dans le roman ont fait l’objet d’une visite et d’une documentation sur le terrain de ma part. le lecteur découvrira qu’il y a un certain présage de ce qui s’est passé le 14 janvier 2011.
Propos recueillis par H.K
| لوطون : جريدة يومية باللغة الفرنسية
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عدل سابقا من قبل شجون عاشقة في السبت أبريل 28, 2012 5:01 pm عدل 2 مرات |
| | | winston مسؤول
عدد المساهمات : 3675 نقاط : 9066 تاريخ التسجيل : 15/02/2012
| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الإثنين أبريل 23, 2012 5:58 am | |
| Je vous remercie Je remercie la Valorisation Mjhodgk merveilleuse Couvrir avec une presse française merveilleuse |
| | | أحلام الدنيا عميد المشرفين
عدد المساهمات : 3811 نقاط : 9846 تاريخ التسجيل : 16/02/2012 الموقع : انثى يشتهي القمر ان يمتزج بها; ..!!
| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الإثنين أبريل 23, 2012 4:18 pm | |
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Quelle réaction de l’Etoile à Kairouan ? |
| On arrive enfin, au bout de cet aller hors-saison. Alors qu’on est en plein printemps, on eut, désigner officiellement le champion d’automne.
En nettoyant les restes de ce demi championnat, on se prend à se remémorer son parcours, ses particularités, sa démarche en dents de scie qui n’a point aidé sa lecture faute de continuité.
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Une moitié de championnat qui a occupé tout un semestre, de pas moins de deux douzaines de changements d’entraîneurs, de présidents en constant déséquilibre, de grèves perlées, de sit-in souvent sauvages, de mésentente entre clans portant les mêmes couleurs et même de procès en justice. Bref, un aller mouvementé dans son environnement.
Sur le plan plus technique, un élément a pesé de tout son poids : le huis clos. Cet état de fait a imposé de nouvelles règles où l’avantage du terrain a été amoindri. Des clubs dont une bonne partie reposait sur ce qu’on appelle le douzième joueur, ont été doublement sanctionnés, sur le plan matériel et sur celui psychologique. Mais peut-on accuser ces circonstances d’être la seule raison du changement du profil de la hiérarchie ?
Le fait que l’Espérance ait réussi à maintenir son statut malgré ce désavantage qui met en doute ce raisonnement.
Une chose est néanmoins sûre : notre façon d’analyser les perspectives doit être revue. Car, une métamorphose est en train de se produire dans notre entendement du football traditionnel. Ce n’est pas un hasard que le CAB ou l’ASMarsa aient dominé dans une large mesure le championnat de cette saison ou du moins sa première moitié. Ces deux clubs ont apparemment trouvé l’environnement idéal pour leur statut d’éternels challengers dont les tout premiers rôles leurs étaient interdits quand les grands traditionnels ne sont pas secoués par les crises internes.
Il leur a suffi trois conditions qu’ils ont bien remplies : un recrutement d’avant saison bien ciblé, des managers dotés de la confiance de leurs employeurs et une préparation qui ne tenait pas compte d’un objectif trop haut placé ce qui les aurait soumis à la pression. Le cas d’El Gaouafel est à un degré moindre, similaire.
Cette quiétude n’a été troublée que par l’intrusion de l’Espérance et son réalisme à toute épreuve.
Le retour ressemblera-t-il à l’aller ? C’est possible, mais cette possibilité reste redevable d’une concentration continue, ce qui, pour des clubs en point de mire va être ardu.
Mais il faut, d’abord, pour l’Espérance et le CAB, régler un petit compte entre eux pour épuiser l’aller. Ils ont choisi le Sud pour s’expliquer à distance entre Sfax et Gabès et mettre l’écart entre à sa juste valeur.
Deux rencontres assez difficiles pour la circonstance, mais si estimé le CSSfaxien assez capable de mettre en échec le CAB, on voit mal l’ASGabès réussir deux victoires en cinq jours. Question de déconcentration oblige.
L’Etoile aura sûrement du mal à contenir la JSK chez elle, ne serait-ce que par la pression qui pèse sur les Kairouanais du fait d’une crise intérieur. El Gaouafel saura-t-il de son côté, exploiter sa logistique qui va lui permettre de jouer chez lui ? très possible puisque sur les sept fois qu’il a joué à Gafsa, il a obtenu quatre victoires et trois nuls et sans aucune défaite.
M.ZOUBEIDI
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| | | أحلام الدنيا عميد المشرفين
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الإثنين أبريل 23, 2012 5:08 pm | |
| - winston* كتب:
Je vous remercie Je remercie la Valorisation Mjhodgk merveilleuse Couvrir avec une presse française merveilleuse Je vous remercie de votre présence |
| | | أحلام الدنيا عميد المشرفين
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الثلاثاء أبريل 24, 2012 5:00 pm | |
| Syrie
Les observateurs en tournée ;15 morts dans des violences L’UE impose de nouvelles sanctions
Quinze personnes ont encore été tuées hier en Syrie, où les observateurs dépêchés par l’ONU pour surveiller le cessez-le-feu, violé quotidiennement depuis son instauration, ont entamé leur deuxième semaine de mission par des visites dans plusieurs régions.
Rebelles et militants comptaient sur la présence des observateurs pour empêcher de nouvelles entorses à la trêve entrée officiellement en vigueur le 12 avril, conformément au plan de l’émissaire international Kofi Annan, mais les violences meurtrières se sont poursuivies. Neuf civils ont été tués à Hama (Centre) par les troupes du régime, un autre près de Damas, et cinq soldats dans les régions de Deraa (Sud) et de Hama, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
De son côté, l’agence officielle Sana a fait état de la mort de quatre personnes, dont trois soldats, à Deraa et Hama, tués par des «groupes terroristes armés».
L’équipe restreinte d’observateurs -- qui devait à nouveau être renforcée de deux membres hier -- s’est notamment rendue dans la ville rebelle de Zabadani, à 47 km au Nord-ouest de Damas, théâtre régulier de manifestations anti-régime et de combats entre les troupes du régime et l’Armée syrienne libre (ASL) qui regroupe des déserteurs.
Elle a également visité Douma, selon des militants, au lendemain de violents assauts durant lesquels trois civils ont péri dans cette banlieue de la capitale. Des milliers de manifestants se sont rassemblés autour des quatre Casques bleus qui visitaient la ville, scandant des slogans réclamant la chute du régime et l’armement des rebelles de l’ASL, selon des vidéos de militants.
L’équipe «poursuit son travail, effectuant des visites quotidiennes et établissant des contacts avec toutes les parties afin de préparer la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (Mismnus)», a déclaré Neeraj Singh, un responsable de l’équipe avancée de l’ONU.
D’autres étaient à Al-Bab, dans la province d’Alep (Nord), au moment où les forces gouvernementales menaient perquisitions et arrestations, selon l’OSDH.
Parmi les Casques bleus, deux restent désormais en permanence à Homs (Centre), ville symbole de la révolte et de la répression dans le centre du pays. Ils se sont rendus, selon Sana, dans le quartier Al-Waër.
L’OSDH a recensé plus de 200 morts depuis son instauration, M. Annan a encore appelé dimanche Damas à arrêter «une fois pour toutes» d’utiliser des armes lourdes et à «les retirer des centres de population ».
Pour accentuer la pression sur le régime de Bachar al-Assad qui semble déterminé à poursuivre la répression de la contestation et à réduire les poches de rébellion, l’Union européenne a voté un 14e train de sanctions, interdisant les exportations de produits de luxe vers la Syrie.
En outre, l’UE a voté des restrictions sur le matériel servant à la répression qui viennent compléter des listes déjà en vigueur depuis un embargo sur les armes.
La Suisse a durci elle aussi ses mesures, imposant des sanctions à l’encontre d’Anisa et Asma Al-Assad, la mère et l’épouse du président Bachar Al-Assad, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.
Enfin, Paris a «condamné» l’inculpation de la blogueuse Razan Ghazzawi ainsi que de sept jeunes militants des droits de l’Homme, jugeant «inacceptable» leur comparution samedi devant une cour militaire à Damas . |
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية السبت أبريل 28, 2012 4:59 pm | |
| Rites La fête du Zhar à Nabeul La fête du Zhar de Nabeul permet de redécouvrir les recettes et traditions liées au produit de la région. Cette orange amère du bigaradier est le symbole de Nabeul. Ainsi du 27 au 29 avril, la fête du Zhar met en lumière métiers et recettes d'antan. Ainsi tous les amoureux des fleurs d’orangers sont appelés à partager un week-end festif et riche en découvertes: le bigaradier, une variété d'orangers cultivée en abondance dans les vergers de Nabeul, sera à l'honneur. Son fruit, un peu amer mais très parfumé, permet de confectionner de savoureuses confitures, des confiseries Sans oublier les fleurs dont on extrait l'essence de néroli et l'eau de fleur d'oranger. Les familles nabeuliennes passent des moments agréables autour de l’alambic en dosant la quantité de fleurs et la température de l’eau qui permet l’obtention de la meilleure qualité. Deux kilos de fleurs fourniront une fiasque d’eau distillée de premier choix et une bouteille de second choix. Pendant 40 jours, ces « fechkas » sont entreposés dans l’obscurité sous une couverture. Le 40ème jour, ils sont exposés en plein soleil pour les chauffer jusqu’à ce que le goulot se couvre de buée. Cet ensoleillement va permettre à l’eau de fleur d’oranger de développer et de fixer son parfum. Dès le 41ème jour, on peut consommer cette nouvelle eau de fleur d’oranger et surtout découvrir si elle est réussie. La fechka se vend entre 15 et 20 dinars Ces fleurs passent aussi dans des alambics industriels où on extrait du néroli. Cette denrée nous fait entrer de devises puisque le prix d’un kg de néroli oscille entre 3 et 4 dinars. Les parfumeurs ne l’oublient pas pour composer leurs huiles florales en haute parfumerie. C’est le cas de Jean Paul Guerlain qui ne cesse de fabriquer des parfums floraux et doux à l'huile essentielle de Néroli de Nabeul.Bien sûr, tout au long du week-end, la Fête de la bigarade donnera lieu à une foule d'animations le long de l’avenue Habib Bourguiba en face du Monoprix où une grande tente a été aménagée en vue d’accueillir les hôtes de Nabeul qui découvriront la façon de distiller traditionnellement le zhar . Pour mieux profiter des saveurs de la bigarade, les visiteurs pourront aussi déguster des mets et des pâtisseries confectionnés à partir du zhar.Kamel Bouaouina |
| | | أحلام الدنيا عميد المشرفين
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية السبت أبريل 28, 2012 5:01 pm | |
| Partager l’expérience indonésienne en matière de démocratie «Le pain à lui seul, ne suffit pas» Hier à Tunis le tout Tunis politique était au rendez-vous de cette rencontre unique en son genre où les partis, toutes tendances idéologiques confondues étaient conviés pour en savoir plus sur l’expérience indonésienne en matière de démocratie. L’occasion était la tenue d’un séminaire ayant pour thématique « Le processus démocratique en Indonésie : partager l’expérience indonésienne avec la Tunisie ». La première question était donc de comprendre le pourquoi de cette rencontre en ces temps de bouillonnement idéologiques et de tiraillements douloureux sous nos cieux, et puis aussi de savoir pourquoi l’Indonésie en particulier et non pas un pays occidental où la démocratie n’y est pas a ses premiers balbutiements ? La réponse était évidente aux yeux de cette assistance nombreuse qui sans pour autant chercher à tourner le dos à l’expérience occidentale en matière de démocratie, tente un tant soi peu, de s’ouvrir sur l’Asie et de connaître davantage un pays que bon nombre d’entre nous ne connaissent qu’à travers la carte. L’Indonésie aujourd’hui, le pays et d’après les intervenants lors de ce séminaire, est parmi les plus grandes démocraties du monde même s’il ne s’est familiarisé avec ce concept que depuis seulement 14 ans. Une avancée en matière de libertés qui lui vaut un taux de croissance assez appréciable en ces temps de crise, étant de 6,5% l’année dernière. Mais la question reste à savoir comment ce pays qui vivait sous la coupe d’un régime autoritaire du temps de l’ancien président Suharto , est-il parvenu à franchir d’une enjambée autant de problèmes économiques et sociaux liés au chômage et à la pauvreté, notamment ? «Mon pays a compris que le pain à lui seul ne suffisait pas pour la vie et que l’on ne peut pas imaginer un développement durable sans démocratie. » avance Hassan Wirajuda, conseiller du président indonésien pour les affaires étrangères et ancien ministre des affaires étrangères en Indonésie. Tout le monde conviendra à dire tout comme l’intervenant que le processus démocratique est un chemin log sinueux et semé d’embûches qui commence avec des élections libres et transparentes. Car comme le dit si bien Hédi Abbas le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires Amérique et Asie « la démocratie est un concept ouvert qui commence avec le développement des institutions pour devenir une culture. » Les intervenants lors de ce séminaire seront unanimes, en ce sens, pour considérer la période de confusion et de brouillement de cartes, propre à nous en ces temps critiques comme étant l’apanage de toute transition démocratique et qu’elle est positive. «La démocratie n’est pas uniquement des élections réussies » fait remarquer Hassan Wirajuda. Une idée reprise par Amien Rais, ancien président de l’Assemblée consultative du peuple en Indonésie qui dit « qu’il ne suffit pas de dire bye-bye au dictateur mais d’assurer une bonne succession. »Qu’en est-il des critères d’une bonne succession ? Selon Hassan Wirajuda, une bonne succession suppose la mise en œuvre d’un calendrier pour les réformes qui passe entre autres par la défense de la loi et de sa suprématie. Pour Amien Rais , il est des principes de réforme à observer dans tout processus démocratique dont la réforme de la Constitution qui doit être exhaustive pour ne pas laisser la place à des âmes malintentionnées pour en faire mauvaise interprétation. Toujours selon lui il faut donner leurs autonomies aux grandes régions du pays. Islam et politique font-ils bon ménage ? Mais on n’aurait pas imaginé cette rencontre sans pour autant poser la sacro-sainte question de l’Islam dans sa relation à la chose politique et surtout de répondre au questionnement qui revient à chaque fois comme un leitmotiv et revient à savoir si l’Islam est un danger ou encore si l’Islam est compatible avec la démocratie. La question semble agacer Amien Rais qui est considéré dans son pays, l’Indonésie, comme étant un éminent politique ayant inspiré le mouvement de réforme qui avait forcé la démission du président Suharto en 1998. Il est aussi, entre autres, le président de l’organisation musulmane « Muhammadiyah », l’une des deux plus grandes organisations musulmanes en Indonésie avec la « Nahda des Ulémas ». Selon lui « Je trouve humiliant le fait de chercher à savoir s’il y a une quelconque compatibilité entre l’Islam et la démocratie. L’Islam a des valeurs universelles qui lui sont propres depuis l’ère du temps alors que la démocratie est un concept nouveau crée par des humains. Le plus correct serait de poser la question autrement est-ce que la démocratie est compatible avec l’Islam ? » dit-il en expliquant dans un autre contexte que « l’islamophobie est un fait qu’il faut prendre en considération dans un pays comme la Tunisie observée de près par des gens qui ignorent l’Islam et ne peuvent que haïr notre religion sans chercher à l’appréhender. » Amien rais qui a présenté un exposé sur le « rôle de l’Umma islamique dans la transition démocratique en Indonésie » a expliqué qu’en Indonésie deux mouvements religieux se distinguent la Muhammadiyah et la Nahda et que cela n’a pas empêché d’après ses dires « des stupides » qui ne sont autres que les extrémistes fondamentalistes à faire du bruit. Ces personnes qu’il qualifie aussi de marionnettes ne représentent dans son pays que 1 ou 2% de la communauté musulmane. La réussite de l’Islam en tant que philosophie dans un pays comme l’Indonésie selon Amien Rais est redevable au fait que les gens qui gouvernent le pays ont compris qu’il fallait prendre en considération les différentes appartenances religieuses des Indonésiens même si l’Islam est majoritaire. L’Indonésie étant un pays où cohabitent plus de 300 groupes ethniques. Il a rappelé en ce sens que l’Indonésie avait lors de son processus démocratique à gérer les relations entre islamistes et sécularistes. Débat sur la Chariaâ Hassan Wirajuda considère, dans la foulée, que son pays a réussi à « trouver un compromis pour accommoder l’Islam dans le cadre d’une vision politique au lieu de parler d’un concept direct se résumant dans l’application de la Charia » Il a rappelé qu’un débat houleux a accompagné le processus démocratique dans son pays et qu’il est du sort de la Tunisie actuellement de trouver ce compromis. Les conférenciers qui ont relevé beaucoup de points communs entre le processus démocratique en Indonésie et celui que nous vivons actuellement en Tunisie. Ils demeurent, par ailleurs, optimistes pour la réussite du nôtre, considérant que nous sommes en avancée par rapport à des pays du dit printemps arabes comme l’Egypte. |
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الجمعة مايو 04, 2012 4:20 pm | |
| Verdict dans l’affaire Nessma :
La liberté d’expression réprimée • Amendes de 2400 dinars pour Nabil Karoui, et de 1200 pour Nédia Jamel et Hédi Boughnim, accusés de complicité
Quels chefs d’inculpation ont été retenus dans l’affaire Nessma pour déclarer coupables, Nabil Karoui et ses deux complices ?
Au départ les accusés ont été inculpés de trouble à l’ordre public, atteinte aux bonnes mœurs, ainsi que d’atteinte aux valeurs de la religion.
Ce dernier chef d’inculpation n’a pas été retenu pour des raisons de vice de procédure. Délits de presse ou de droit commun ?
Les faits reprochés aux accusés sont justiciables selon les avocats de la défense, du code de la presse et non du code pénal. Le nouveau décret-loi sur la liberté de la presse ne prévoit aucunement de peine de prison. Or les deux chefs d’accusations qui ont été retenus à savoir, le trouble à l’ordre public et l’atteinte aux bonnes mœurs sont des délits de droit commun, et les accusés de ces délits peuvent encourir des peines privatives de liberté.
Inculpation non fondée
L’accusation en vertu d’articles du code pénal, intégrés de surcroît au code de la presse, sous le régime révolu, est sans fondement pour une double raison : les faits ne sont pas des délits de droit commun, d’une part et d’autre part, l’ancien code de la presse est désormais caduc, depuis la promulgation du code sur la défense de la liberté de la presse en novembre 2011.
Un verdict mi figue mi raisin
Hier matin le tribunal a rendu son verdict dans cette affaire, en condamnant Nabil Karoui à 2400 dinars d’amende alors que ses deux complices, Nadia Jamel qui a assuré le doublage du film incriminé et Hédi Boughnim, responsable du service visionnage ont écopé, chacun d’une amende de 1200 dinars d’amende.
Peut-on dire que le jugement dans cette affaire a été clément ?
D’aucuns estiment qu’il ne l’est nullement et qu’il s’agit d’une forme de répression à l’égard de la liberté d’expression. Ceux qui soutiennent cette thèse, estiment qu’il n’y avait même pas lieu d’engager des poursuites, car il n’y a aucun trouble à l’ordre public par la diffusion télévisée d’un film de dessin animé.
D’autres observateurs estiment que le fait par le juge de prononcer une simple amende, est une manière de ménager la chèvre et le chou.
Les accusés ne l’entendent pas de cette oreille, selon leurs avocats qui comptent bel et bien interjeter appel, ne serait-ce que pour le principe.
Un verdict qui tombe un 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse !
Les coïncidences ne sont-elles pas « les pires ennemies de la vérité ? » comme l’a affirmé Gaston Leroux,, avocat et journaliste français du siècle dernier.
Ahmed NEMLAGHI |
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الجمعة مايو 04, 2012 4:21 pm | |
| Volley-ball - Recours contre la liste de Ben Slimène
Verdict le 16 mai Le CNAS rendra son verdict le 16 mai. Le recours des Ben Châabène et Bouslama concerne le fameux article 39 et l’éligibilité d’un des membres de la liste de Ben Slimène.
Ils reprochaient à la liste de Ben Slimène de s’appuyer sur un texte juridique différent de celui remis aux autres listes lors des dernières élections du bureau fédéral.
Les membres de la CNAS se sont réunis avant hier et ont entendu les différentes parties dans une ambiance un peu agitée…Rappelons que le verdict du CNAS sera irrévocable et ne pourra faire l’objet d’aucun appel. Quand il sera rendu public, il faudra se contenter de l’accepter et ne rien faire pour rendre la vie difficile au vainqueur. Le perdant devra faire preuve de sagesse et, éventuellement, tendre la main au vainqueur pour lui proposer de l’aider dans sa tentative de redresser la barre. La finale de la coupe reporté au 26mai
La finale de la coupe de Tunisie aura finalement lieu le 26 mai. C’est la décision qui a été prise suite à la réunion du bureau fédéral d’hier.
La disponibilité très réduite du palais des Sports d’El Menzah est pour beaucoup derrière ce report qui ne change en rien au programme de travail de Fethi Mkaouer. Cette décision ne laissera pas assez de temps pour les internationaux de respirer, de se reposer avant de reprendre le travail avec l’équipe nationale.
M.A |
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الجمعة مايو 04, 2012 4:22 pm | |
| Force de sécurité à Sfax
Retour à la normale Suite à l’intervention de l’Union des Syndicats des Forces de sécurité, tous les mouvements de protestations décidés lors du sit-in du mercredi 02 mai courant à Sfax ont été annulés hier. Contrairement aux craintes nourries par les citoyens, la bonne marche des services a continué à être assurée comme d'habitude.
D'abord un petit rappel : le syndicat régional des forces de sécurité à Sfax ainsi que le syndicat national des forces de sécurité intérieure avaient organisé mercredi 02 mai un sit-in en signe de protestation contre le verdict rendu par le Tribunal Militaire Permanent de Sfax à l'encontre de deux de leurs collègues, jugé « arbitraire et insensé » par le corps sécuritaire. Deux communiqués ont été rendus publics lors du sit-in. Celui de l'Union Régionale des Forces de sécurité contient onze points se déclinant en décisions dont cinq à effet immédiat. Parmi les décisions prises il y a lieu de citer le boycott aujourd’hui des audiences de tous les tribunaux de la région, le retrait de tous les agents en faction devant les institutions financières et bancaires et le refus d'assurer la sécurité des manifestations sportives et culturelles. D'autres décisions portent sur l'annonce du refus d'exécution des mandats d'amener émanant des juridictions militaires et de l'arrestation des personnes recherchées par ces mêmes juridictions. D'après Abderrazak Hamza, de l'Union Régionale des Syndicats des Forces de Sécurité, à Sfax, l’Union Nationale est entretemps intervenue pour calmer le jeu et donner ses instructions en vue d'annuler toutes les décisions annoncées par le communiqué du mercredi 02 mai. Chose faite hier, puisque, d'après notre source syndicale, aucune perturbation dans la marche des services n’a été enregistrée hier et que l'activité du corps de sécurité s’est normalement poursuivie.
Pour sa part, Nabil Gasmi, les adhérents au Syndicat Régional des Forces de Sécurité Intérieures, dont il est le secrétaire général, ont décidé d'arborer le brassard rouge durant quatre jours successifs, en plus de la participation à deux sit-ins les mercredis et jeudis 02 et 03 mai 2012, pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis du jugement rendu par le Tribunal Militaire Permanent de Sfax. Leurs demandes, contenu dans leur communiqué rendu public, s'articulent essentiellement sur trois points majeurs : premièrement, la nécessité de réformer et d'assainir la magistrature et de ne pas politiser les procès intentés à l'encontre des membres des forces de sécurité, et deuxièmement la nécessité de livrer les noms des assassins des martyrs parmi le corps de sécurité. Troisièmement, le communiqué demande à ce que leurs collègues de Kerkennah soient rejugés devant « Une cour de justice indépendante »
Taieb LAJILI
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الجمعة مايو 04, 2012 4:23 pm | |
| Médias et Démocratie
Processus en gestation La presse est-elle libre ? Et arrive-t-elle à servir la Démocratie ? La question qui n’a pas cessé d’alimenter les débats depuis la Révolution a été le thème principal de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Kamel Laâbidi : «La presse doit tout d’abord être indépendante »
« Avant de servir la démocratie, la presse doit être libre, indépendante et objective conforme aux critères professionnels », affirme Kamel Laâbidi, président de l’l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC). Selon Laâbidi, ceci demande beaucoup de transparence et de sens de l’engagement et ne peut être réalisable qu’avec l’élaboration d’un texte consacrant la liberté de la presse au sein de la nouvelle Constituante.
«Nous ne pouvons pas parler d’une presse réellement indépendante mais nous pouvons quand même l’espérer avec un statut constitutionnel de la liberté d’expression dans la Tunisie de l’après Révolution »
Jawhar Ben Mbarek : «Nous sommes encore loin d’en parler »
L’avis de Kamel Laâbidi n’a pas été largement partagé par Jawhar Ben Mbarek, chef du réseau Dostourna qui affirme que les nouveaux dirigeants du pays ne sont pas encore prêts pour une presse libre et indépendante. «Malheureusement, après une année de la Révolution et avec les dizaines d’associations et les centaines de représentants de la société civile appelant à une presse libre et transparente, nous sommes encore loin d’en parler », note Jawhar. Avant de finir, le chef du réseau Dostourna a pointé du doigt la mise à l’écart de manière «déplacée» des responsables d’institutions médiatiques, dont le Directeur général de la radio nationale Habib Belaïd en insistant que c’est une attaque directe à la liberté de la presse. « Avec ces décisions et la suggestion de Lotfi Zitoun qui a parler d’une tentative de privatiser la chaîne de télévision publique «Al Watanya», première dans l’audimat, on ne s’attendra qu’au pire ! »
Emna Mnif : «Il s’agit d’un rêve tant souhaité»
Pour sa part, Emna Mnif a déclaré que la liberté de la presse demeure un rêve tant souhaité par les Tunisiens ayant souffert de la tyrannie de Ben Ali et souffrant encore de la même oppression après la Révolution. « Au lieu de fêter la liberté de l’expression dans un pays libéré d’un dictateur, nous avons assisté à une série de campagnes médiatiques orchestrées contre les politiciens et militants de la société civile, modernistes et progressistes, de la part d’organes de presse se présentant comme indépendants et intègres’’ », note-t-elle en ajoutant, que « de telles pratiques ne sauraient aucunement servir la mise à niveau du secteur de l’information » et en appelant tous les Tunisiens « libres et indépendants » à se serrer les coudes et faire face à ces tentatives de remettre à zéro la marge de liberté gagnée par le secteur de l’information.
Hichem Snoussi : «On doit s’inspirer des expériences étrangères»
Hichem Snoussi, président du bureau Article 19 et expert en journalisme a, quant à lui, parlé de l’importance de se comparer aux autres pays ayant vécu la même période de transition démocratique. Pour lui, la liberté de la presse n’est pas du tout une chose facile. « Il s’agit d’une mentalité, d’une conduite et d’une grande responsabilité qui ne peuvent pas naître du jour au lendemain. Par la suite, le gouvernement de transition est appelé à s’inspirer des expériences étrangères afin de répondre aux attentes d’un peuple assoiffé de liberté d’expression et d’information après de longues années vécues sous la dictature du président déchu.
Samah MEFTAH |
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| | | winston مسؤول
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الخميس مايو 10, 2012 5:52 am | |
| Bataille pour les visas; guerre des agences |
| • Nouvelles exigences des Saoudiens : plus de Tunisiens pelèrins de moins de 35 ans
Des dizaines de pèlerins ont dû reporter leurs vols vers les lieux pour non obtention de leurs visas pour des raisons « objectives », selon le ministre des Affaires étrangères. Après cinq jours de retard, l’affaire des visas a été réglée mais d’autres problèmes semblent encore préoccuper le ministère ainsi que la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV).
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Des visas non obtenus… Samedi dernier, des dizaines des pèlerins ont observé un Sit-in devant l’agence de voyages «Monatazah Gammarth » , seule concernée du pèlerinage, afin de contester contre la non obtention de leurs visas pour des vols prévus pour jeudi et vendredi derniers. « Les sit-inneurs sont furieux et on ne peut que comprendre leur colère. Ce sont des gens venus des quatre coins de la Tunisie en espérant rejoindre les lieux saints mais qui se sont trouvés obligés de passer trois jours à l’aéroport sans visas et sans explications », crie un employé à « Montazah Gammarth » qui a préféré ne pas citer son nom mais qui a tenu à ajouter qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de certaines agences qui s’estiment aptes à voler de leurs propres ailes, et réclament la libéralisation du pèlerinage et de la Omra, voire la disparition pure et simple de l’agence. « Mis à part la non obtention des visas, ces pèlerins ont été influencés par ces agences qui essayent depuis un bon moment de briser la confiance entre notre agence et les candidats pour le pèlerinage. Au fait, si c’était une action sans aucun préjugé, ce Sit-in devrait être organisé devant le ministère des Affaires religieuses vu que c’est la première concernée des visas des pèlerins », renchérit l’employé.
« Nous sommes majeurs et vaccinés et nous sommes les seuls responsables de ce Sit-in », répond Salah Touzri, 65 ans qui affirme avoir passé trois nuitées à l’aéroport à cause du problème des visas ». Selon Salah, la majorité des sit-inneurs sont des originaires du sud et du sud-ouest du pays. « Rentrer chez nous veut dire laisser tomber les 1500 dinars qu’on a payés comme tarif du pèlerinage ainsi que le rêve de visiter les lieux saints avant de rendre l’âme ». De même avis que Salah, Majida qui était présente avec son mari et ses deux filles précise que les pèlerins n’ont aucun rapport avec le ministère des Affaires religieuses et que l’agence « Monazah Gammarth» est le seul vis-à-vis de ces «pauvres vieillards’ ».
Après quelques heures passées devant l’agence, le Sit-in a été, justement, virevolté vers le ministère des Affaires religieuses où a été accueilli un groupe représentant les manifestants par le ministre concerné. Durant la rencontre, les pèlerins ont réclamé l’obtention immédiate de leurs visas. «Les retards constatés dans les départs pour la Omra relèvent de difficultés objectives. Les pèlerins ont le plein droit de contester contre ce retard dû en premier lieu à la fermeture du siège de l’ambassade pour vendredi et samedi », note Noureddine Khademi en insistant que les relations tuniso-saoudiennes sont toujours fortes et très soudées ». Preuve à l’appui: Deux heures après la rencontre, Les visas ont été accordés aux concernés.
Nouvelles exigences des Saoudiens…
Lors de la rencontre qui a suivi le Sit-in, Noureddine Khademi a tenu, entre autres, à parler de nouvelles exigences lancées par les autorités saoudiennes. « En étant toujours fidèles aux bonnes relations entre les deux pays, les autorités saoudiennes sont soucieuses de voir tous les pèlerins rentrer à temps dans leurs pays respectifs. Malheureusement, au cours de l’année dernière les autorités saoudiennes ont enregistré en moyenne 3% de défection parmi nos candidats » dit-il en appelant tous les Tunisiens désireux de visiter la Mecque à se conformer aux délais de leurs voyages.
«Apparemment, le ministre a oublié de mentionner l’autre nouvelle qui dit que les visas sont strictement interdits pour les tunisiens âgés de moins de 35 ans » déclare Rafik, 26 ans avec un cancer en troisième phase. « Je suis cancéreux et je ne sais pas combien me reste avant de décéder. Les autorités saoudiennes ont refusé ma demande de visa pour une seule raison : mon âge ».
La réponse de l’ambassade était claire : plusieurs jeunes pèlerins’ tunisiens partent vers les lieux saints avec l’intention d’y rester pour travailler sans papiers ni autorisation légale. Pour cela le Royaume des Saouds a décidé de ne plus recevoir de Tunisiens de moins de 35 ans.
La FTAV hausse le ton !
« Les pèlerins tunisiens sont de plus en plus confrontés à des difficultés de tout genre ce qui ne peut plus passer en inaperçu ! », réclame Mohammed Ali Toumi, PDG de la FTAV. « En temps normal, les habitants d’un pays qui compte plus de 600 agences de voyages n’ont pas à attendre des mois pour recevoir une réponse concernant les détails, les conditions ou les règlements du pèlerinage. De plus, nous devons exiger plus de flexibilité de la part des autorités saoudiennes pour garantir des conditions favorables en faveur de nos candidats qui sont dans la majorité des personnes d’âge avancé » augmente-t-il. Dans le même cadre, une réunion s’est tenue hier au siège de la FTAV et à la quelle ont participé des représentants de la FTV, de l’agence Montazah Gammarth et du ministère des Affaires religieuses pour négocier le recours aux services d’un deuxième opérateur saoudien afin de mieux répondre aux besoins de pèlerins Tunisiens.
Samah MEFTAH
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| | | winston مسؤول
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| موضوع: رد: le temps ....جريدة يومية باللغة الفرنسية الخميس مايو 10, 2012 5:54 am | |
| Face à la passivité du gouvernement provisoire
Hier, grève générale à Redeyef |
| Une désobéissance civile est prévue pour la fin du mois
Une grève générale a été observée, hier, à Redeyef en guise de réponse à l’indifférence et au désengagement du gouvernement par rapport aux revendications sociales des citoyens, en plus de sa passivité vis-à-vis des négociations et accords qui tardent toujours à se concrétiser.
| Qualifiée de réussie, la grève a été respectée dans tous les secteurs. « Nous avons enregistré la participation de 99 % des habitants de Redeyef à l’exception d’un groupe de Rcédistes et de Nahdaouis », annonce Adnane Hajji, syndicaliste. En fait, « la grève a été décrétée pour attirer l’attention du gouvernement provisoire qui ne bouge pas d’un cran face aux revendications sociales et économiques des citoyens », rappelle M. Hajji, tout en annonçant « qu’une désobéissance civile est prévue à la fin du mois en cas où les responsables au pouvoir ne concrétisent pas les accords ayant fait l’objet de négociation depuis des mois ».
Le combat pour une vie décente n’a pas l’air de s’arrêter au bassin minier notamment, dans la ville de Redeyef, où les signes de délaissement, d’indifférence et de négligence sont ostentatoires. En fait rien ne change dans la délégation même, après la Révolution du 14 janvier. Infrastructure délabrée, taux de chômage élevé, manque d’établissements étatiques où, les citoyens peuvent accomplir leurs procédures administratives (CNSS, CNAM, CNRPS…) sans être obligés de se déplacer des kilomètres... Le tableau reste, malheureusement, sombre dans cette ville qui ne cesse de revendiquer son droit au développement et à une meilleure qualité de vie, où l’être humain pourrait y vivre dignement. C’est dans ce cadre d’ailleurs, que s’inscrit la bataille menée depuis déjà des années par les citoyens. Une bataille qui n’est pas prête de s’arrêter, car, les autochtones de Redeyef sont déterminés, plus que jamais, à forcer le destin pour changer leur sort et jouir ainsi, de leurs droits économiques et sociaux, dont ils ont été toujours privés. Ils multiplient d’ailleurs, les formes de militantisme pour observer hier, une grève générale après la manifestation organisée lundi 30 avril, à l’avenue Habib Bourguiba. Ce n’est pas tout. Ils sont même, prêts à aller plus loin dans leurs actes de contestation, si le gouvernement provisoire ne manifeste pas une bonne volonté à résoudre les problèmes qui se posent dans la zone et honorer à ses engagements. A cet effet, Adnane Hajji, rappelle que « toutes les négociations faites et les accords accomplis avec le ministère des Affaires Sociales n’ont pas été concrétisés et sont carrément, négligés par le ministre de l’Industrie ». A bout de patience, les grévistes ont décidé de réagir ainsi parce que « aucun signe, ni message positif n’ont été adressés par le gouvernement provisoire aux citoyens», tenait à dire M. Hajji. « Il néglige d’ailleurs, les 19 grévistes de la faim ainsi que les sit-inneurs, campant depuis des mois dans le siège de la direction locale du ministère de l’Agriculture », critique le leader du bassin minier.
Autres formes de protestations
« Face à cette situation, nous sommes obligés de passer à une vitesse supérieure et à changer les formes de protestations », attire l’attention le syndicaliste tout en adressant un message clair au gouvernement provisoire. « Ce dernier doit s’attendre à une désobéissance civile à Rédeyef s’il ne prend pas des mesures concrètes pour satisfaire les revendications sociales des citoyens d’ici la fin du mois », annonce Adnane Hajji sur un ton très déterminé. « Il n’a dès lors qu’à assumer ses responsabilités », enchaîne le syndicaliste.
Des mois se sont écoulés depuis que le gouvernement provisoire est au pouvoir, mais rien ne change au niveau des droits économiques et sociaux des Tunisiens essentiellement, ceux vivant dans les zones sous développées. Au contraire, leur quotidien devient de plus en plus difficile, avec la hausse des indices des prix, l’inflation et la régression du pouvoir d’achat accompagné de la passivité des hauts responsables. Mais jusqu’à quand ? Nul ne sait si c’est provisoire, ou c’est le provisoire qui dure.
Sana FARHAT
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